Hey Major
Organisateur | |
Lieu | Le Mouton Noir de Val-David 2301 Rue de l'Église, Val-David, QC J0T 2N0 |
Date | 13 mai 2023 Ouverture des portes: 21h00 |
Heure | 21h30 |
Admission | 18 + |
C’est avec des échos retentissants de l’âge d’or des Supertramp, David Bowie ou encore Elton John que Mickaël et Raphaël Fortin se rappellent leur enfance dans le nid familial. Éventuellement, ce sont Coldplay, Karkwa, Arctic Monkeys, Malajube, Jean Leloup, Arcade Fire, Black Keys ou encore Radiohead qui prennent le plancher et galvanisent l’imaginaire musical de ce qui deviendra, à maturité, le tandem art-rock Hey Major.
Originaires de Sherbrooke, où les premiers balbutiements musicaux augurent, les deux frères forment d’abord Orange O’Clock (prix CBC Searchlight 2015) puis, éventuellement, Hey Major, sitôt recruté dans les rangs du label montréalais Indica (Half Moon Run, Hein Cooper). C’est en 2018 que paraît un premier extrait, Brother, salué par la critique et les radios – et capturant l’essence première du groupe : La chimie fraternelle, sinon en symbiose, des frères qui nous donne une chanson aussi incarnée que décomplexée. Et donnant le ton pour la suite.
Porté par les rythmes percussifs de l’un et les claviers saturés de l’autre, puis tonifié par les guitares et arrangements de Jace Lasek (The Besnard Lakes) au Studio Breakglass, le premier gravé officiel, The Station, paraît en 2019, soutenu par les extraits « The station », « Goldfellas » et « Pour mieux respirer » qui font belle figure en radio et séduit le public pris à témoin devant le tandem, carrément électrique, sur scène.
Inévitablement marqué par la pandémie comme nous toustes, la polyglotte formation se réfugie en studio et renoue avec ses racines, le temps d’un premier EP francophone – Si pour une fois, paru en novembre 2021 – puis, un second, à paraître incessamment – marquant le coup sous forme d’album réunissant les deux galettes.
Des sonorités aériennes, les thèmes d’errance, de fuite intérieure, du funambule droit sur le fil y pullulent et en font scintiller la trame. Puis la panique cède tranquillement le chemin à la résilience. Au pied du mur, la tête en osmose, les pieds qui cèdent devant l’inconnu et y plongent tête première. Et si déjà, « Sur une ficelle » et « Le gouffre » sont bien ancrées les radios, la suite s’annonce quant à elle, rien de moins que stellaire.